Eglise Saint-Pierre
Construite de 1825 à 1827, l'église de style néo-classique a été édifiée selon les plans de l'architecte Sylvain Descombes. Composée de trois nefs séparées par deux rangées de colonnes, c'est la première église du département d'Indre-et-Loire à avoir été bâtie après la Révolution et en prenant le mètre comme unité de longueur. 24 vitraux aniconiques (sans représentations humaines ou animales) anonymes du milieu du 19ème siècle sont répartis tout autour de l'église. Les formes géométriques colorées sont parfois agrémentées de motifs symboliques tels que des monogrammes du Christ, de la Vierge et de saint Joseph, les clés de saint Pierre ou encore la croix, les Sacré-Cœurs du Christ et de la Vierge.
Maquette votive du bateau l'Union par Jean Armenou, marinier de Chouzé
Pendant la révolution de 1848, un arbre de la liberté (peuplier) fut planté sur la place du marché (actuellement Place des Déportés, face à la mairie).
C'était le 9 avril, le curé l'abbé Montprofit, qui jouissait d'un grand prestige invité par les autorités prononça un émouvant discours sur le thème Liberté, Egalité, Fraternité.
L'impression fut telle que les assistants, surtout les mariniers voulurent marquer ce jour en offrant un petit navire, emblème de leur profession. Celui-ci fut apporté solennellement dans l'église, le 29 juin suivant la fête patronale de la paroisse et de St Pierre.
L'Union est un vaisseau trois mâts deux ponts type 74 ou 80 canons du premier Empire. Peut-être un souvenir d'un service militaire effectué dans la royale quelques 30 ans plus tôt...
Restaurée en 2024 grâce aux donateurs et aux subventions de la Région Centre-Val de Loire et du Conseil Départemental d'Indre-et-Loire, l'ex-voto a pu retrouver toute sa jeunesse et sa place de choix dans l'église. La commune de Chouzé-sur-Loire remercie chaleureusement les mécènes qui ont permis cette restauration.
Pour les amateurs de peinture...
La Déploration du Christ - 16ème siècle
Classé au titre des monuments historiques en 1963 comme œuvre d'un anonyme flamand du 16ème siècle, il a été depuis rattaché au style de Noël Bellemare, peintre anversois actif à Paris entre 1515 et 1546, du fait de sa parenté avec le Retable de la Passion de l'église Saint-Gervais de Paris et les volets de la Vie de la Vierge conservés au musée de Nancy.
Cette œuvre a été présentée à l'exposition "François Ier et l'art des Pays-Bas" au musée du Louvre d'octobre 2017 à janvier 2018.
L'Adoration des Bergers - 15ème siècle
Œuvre classée au titre des monuments historiques en 1963, peintre anonyme de l'école Italienne.
